Date de naissance : 19
janvier 1892
Date de décès : 29
octobre 1951
Nom : Marguerite
Maria Christians
BIOGRAPHIE :
Fille des acteurs de théâtre Rudolph
Christians et Bertha Klein, Marguerite Maria, dite Mady, voit le jour le 19
janvier 1892, à Vienne, capitale de l’Empire Austro-Hongrois. Petite enfance
passée au gré des tournées de ses parents, elle est scolarisée dès ses six ans
dans un couvent des Ursulines à Berlin.
Au début du vingtième siècle, son
père est chargé de la direction d’un théâtre allemand aux Etats-Unis. Toute la
famille suit et quelques années plus tard, la jeune Mady Christians fait ses
débuts au cinéma, sous la direction de Robert G. Vignola dans «Audrey» (1916),
un drame concernant une jeune orpheline interprétée par Pauline Frederick. En
1917, avec l’entrée en guerre des Etats-Unis, les allemands deviennent vite
indésirables. La famille Christians retourne en Allemagne et s’installe à
Berlin. Mady décide alors de perfectionner son art et suit les cours de comédie
chez Max Reinhardt. Sa beauté et son talent son remarqués par Frederic Zelnik.
Mady est aussitôt engagée et tourne dans
une vingtaine de ses productions, réalisées par lui-même, Bruno Rahn et
Alfred Halm.
Dans les années vingt, Mady
Christians s’impose en vedette de tout premier plan. Elle tourne pour Ernst
Lubitsch dans «La femme du Pharaon» (1921), Ludwig Berger dans «Cendrillon»
(1923), Georg Wilhelm Pabst dans «Les finances du Grand-duc» (1923) et Carl
Theodor Dreyer dans «Michaël» (1924). Mais, ce seront surtout ses rôles de reines ou
d’aristocrates, dans des reconstitutions historiques, qui vont lui apporter la gloire
et la célébrité. Elle incarne notamment
Le cinéma parlant lui offre encore
de belles prestations. Elle confirme son statut de star des écrans germaniques
aux côtés de Gustav Diessl dans «Leutnant warst du einst bei deinen
husaren» (1930) et de Conrad Veidt dans «Der schwarze
husar» (1932). Mais, en 1933, à moitié juive par sa mère, Mady préfère l’exil à
l’interdiction de travailler, après le tournage de «Manolescu, der fürst der
diebe» avec Iván Petrovich. Parfaitement bilingue, elle choisit de retourner en
Amérique. Sans aucune difficulté, elle retrouve le chemin des studios et participe
à plusieurs productions hollywoodiennes. Elle joue des rôles de composition,
notamment aux cotés de William Powell dans «Escapade» (1934), James Stewart
dans «L’heure suprême» (1937) et Shirley Temple dans «Heïdi la sauvageonne»
(1937).
Mais
c’est le théâtre américain qui va lui apporter le succès et ses plus grandes
satisfactions personnelles. Broadway lui ouvre ses portes, dès son arrivée en
1933, avec la pièce de John Golden: «A divine drudge». Elle se consacre essentiellement
à la scène et joue une dizaine de pièces dont: «I remenber Mama» (1944-1946) de
John Van Druten auprès d’ Oscar Homolka et Marlon Brando qui fait ici ses
premiers pas sur les planches.
En
1948, elle fait une dernière apparition au cinéma dans «Ils étaient tous mes
fils» où elle interprète la femme de Edward G. Robinson.
Mady
Christian meurt le 29 octobre 1951, à South Norwalk, dans le Connecticut,
emportée par une hémorragie cérébrale, quelques mois seulement après son
triomphe sur scène dans «The father» (1949-1950) avec Raymond Massey.
FILMOGRAPHIE :
1916 o Audrey – de Robert G. Vignola
avec Charles Waldron
1917 o Das verlorene paradies – de Bruno Rahn & Alfons Berthier
avec
Erich Kaiser-Titz
o Die krone von Kerkyra /
Liebe und haß einer königstochter – de Frederic Zelnik
avec
Bruno Kastner
o Die fremde frau – de
Hubert Moest
avec
Hedda Vernon
o Frau Marias Erlebnis – de Alfred Halm
avec
Frida Richard
o Der edelfräulein – de
Alfred Halm
1918 o Die verteidigerin – de Frederic Zelnik
avec
Hugo Flink
o Die sühne der Martha Marx – de Alfred Halm
avec
Martin Hezberg
o Nachtschatten – de
Frederic Zelnik
avec
Hugo Flink
o Eine junge dame von welt – de
Alfred Halm
avec
Hermann Vallenttin
o Die dreizehn / Ferragus – de Alfred Halm
avec
Hans Albers
o Am scheidewege – de
Alfred Halm
avec
Hermann Vallenttin
o Am anderen ufer – de
Alfred Halm
avec
Heinz Alexander
1919 o Die peruanerin – de
Alfred Halm
avec
Reinhold Schünzel
o Not und verbrechen – de
Fred Sauer
avec
Elsa Wagner
o Die nacht des grauens – de
Fred Sauer
avec
Werner Funck
o Die gesunkenen – de
Fred Sauer
avec
Ferdinand von Alten
o Fidelio – de Fred
Sauer & Alfred Halm
avec
Ferdinand von Alten
o Wer unter euch ohne sünde ist
– de Fred Sauer
avec Lya Mara
o Der goldene klub / Der goldene club – de
Fred Sauer & Alfred Halm
avec
Hans Kuhnert
1920 o L’homme sans nom 1 ( der
mann ohne namen. Teil 1: Der millionendieb ) de Georg Jacoby
avec
Georg Alexander
o L’homme sans nom 2 (
der mann
ohne namen. Teil 2 :
Der kaiser der
Sahara ) de Georg
Jacoby
avec Jakob Tiedtke
o L’homme sans nom 3 ( der
mann ohne namen. Teil 3: Gelbe bestien ) de Georg Jacoby
avec
Paul Otto
o L’homme sans nom 4 ( der
mann ohne namen. Teil 4: Die goldene flut ) de Georg Jacoby
avec
Harry Liedtke
o L’homme sans nom 5 ( der
mann ohne namen. Teil 5: Der mann mit
den eisernen nerven ) de
Georg
Jacoby avec Karl Harbacher
o L’homme sans nom 6 (
der mann
ohne namen. Teil
6: Der sprung über
den schatten ) de
Georg
Jacoby avec Louis Brody
o Der indische tod – de Fred Sauer
avec
Fred Immler
1921 o La femme du pharaon ( das weib
des pharao ) de Ernst
Lubitsch
avec
Paul Wegener
o Malmaison – de Paul L. Stein
avec Theodor Loos
o Die schicksaltag – de Adolf Edgar Licho
avec
Harald Paulsen
1922 o Le verre d’eau ( ein glas
wasser ) de Ludwig Berger
avec
Hans Brausewetter
o Es leuchtet meine liebe – de Paul L. Stein
avec
William Dieterle
o Kinder der zeit – de Adolf
Edgar Licho
avec
Paul Hartmann
1923 o Cendrillon ( der verlorene
schuh ) de Ludwig Berger
avec
Paul Hartmann
o Der wetterwart – de Carl Froelich
avec
Alvert
Steinrück
o Die buddenbrooks – de
Gerhardt Lamprecht
avec
Alfred Abel
avec
Harry Liedtke
1924 o Michaël (
Mikaël ) de Carl Theodor Dreyer
avec Walter Slezak
o Soll und haben – de Carl
Wilhelm
avec
Hans Brausewetter
o Mensch gegen mensch – de
Hans Steinhoff
avec
Alfred Abel
1925 o Der abenteurer – de Rudolf
Dworsky & Rudolf Walther-Fein
avec
Hans Brausewetter
o Rêve de valse ( ein
walzertraum ) de Ludwig Berger
avec
Willy Fritsch
o Les deshérités de la
vie ( die verrufenen / der fünfte stand ) de Gerhardt
Lamprecht
avec
Paul Bilt
o Der farmer aus Texas / Der
farmer von Texas – de Joe May
avec Pauline Garon
o Die vom niederrhein – de Rudolf
Walther-Fein
avec Albert Steinrück
1926 o Altesse, je
vous aime ( zopf und schwert – Eine tolle prinzessin )
de Victor Janson
avec
William Dieterle
o Nanette macht alles – de
Carl Boese
avec
Sig Arno
o Die königin vom Moulin Rouge – de Robert Wiene
avec Karl Forest
o La divorcée
( die geschiedene frau ) de Victor Janson
avec
Walter Rilla
o Wien, wie es weint und lacht
– de Rudolf Walther-Fein
avec Jack Mylong-Münz
o Die welt will belogen sein – de
Peter Paul Felner
avec
Georg Alexander
1927 o La reine Louise 1 ( königin Luise .1. Teil:
Die jungend der königin Luise ) de Karl Grune
avec
Hans Adalbert Schlettow
o La reine Louise 2 ( königin Luise .2. Teil ) de Karl Grune
avec
Mathias Wieman
o Der sohn der hagar – de Fritz Wendhausen
avec
Vladimir Sokoloff
o Nostalgie ( heimweh ) de Gennaro
Righelli
avec
Livio Pavanelli
o Grand Hotel...! – de Johannes Guter
avec
Fritz Kampers
1928 o Eine frau von format – de
Fritz Wendhausen
avec
Hans Thimig
avec
Gustav Fröhlich
o Fräulein chauffeur – de Jaap Speyer
avec
Fritz Kampers
o Le duel – de Jacques de Baroncelli
avec
Jean Murat
o The runaway
princess / Priscillas
fahrt ins glück –
de Anthony Asquith
& Frederick
Webdhausen avec Paul Cavanagh
1929 o
CM Und Nelson spielt… Eine tonfilm-schlager-revue – de Hans Conradi
avec Willy Schaeffers
o Dich hab ich geliebt – de
Rudolf Walther-Fein
avec
Hans Stüwe
o Meine schwester und ich – de
Manfred Noa
avec Jakob Tiedtke
1930 o Mon cœur incognito – de André-Paul Antoine &
Manfred Noa
avec
Jean Angelo
o Leutnant warst du einst bei deinen husaren – de
Manfred Noa
avec
Gustav Diessl
o Das schicksal der Renate Langen / Sein letzter brief – de Rudolf
Walther-Fein
avec
Francis Lederer
1931 o Die
frau von der man spricht – de
Victor Janson
avec
Otto Wallburg
1932 o Der schwarze husar – de Gerhard Lamprecht
avec
Wolf Albach-Retty
o Friederike – de Fritz Friedmann-Frederich
avec Paul Hörbiger
1933 o Salon
Dora Green – de Henrik Galeen
avec
Fritz Odemar
o Moi et l’impératrice ( ich
und die kaiserin / der handschuh der kaiserin / das strumpfband der
·
Version anglaise de « Ich und die kaiserin »
o Manolescu, der fürst der diebe – de Georg C. Klaren & Willi
Wolff
avec Iván Petrovich
1934 o A wicked
woman – de Charles Brabin
avec Charles Bickford
o Escapade /
Masquerade – de Robert Z. Leonard
avec William Powell
1935 o Ship cafe – de Robert Florey
avec Carl Brisson
1936 o Le vandale ( come and get it / roaring
timbers ) de William Wyler & Howard Hawks
avec Joel McCrea
1937 o L’heure suprême ( seventh heaven ) de
Henry King
avec James Stewart
o La femme que j’aime ( the woman I love
/ the woman between ) de Anatole Litvak
avec Paul Muni
o Heïdi la
sauvageonne ( Heidi ) de Allan Dwan
avec
Shirley Temple
1944 o Inconnu à l’adresse ( address unknown )
de William Cameron Menzies
avec
Paul Lukas
1948 o Ils étaient tous mes fils / Mes fils (
all my sons ) de Irving Reis
avec Burt Lancaster
© Philippe PELLETIER – CINEARTISTES.COM, pour Les Gens du Cinéma (mise à jour 28/08/2005)